Voilà plusieurs années que les différents partis politiques du Québec ont ajouté l’onglet « environnement » à leur plateforme telle une mode du moment. Un bien paraître transformé en poudre aux yeux pour bon nombre d’électeurs qui sont de plus en plus informés, convaincus et exigeants quant aux mesures et aux décisions à prendre afin de faire place à une vraie transition et contrer les dérèglements climatiques et leurs impacts catastrophiques.
Au travers des ans, plusieurs élus ont su déléguer leurs responsabilités environnementales à la population en multipliant l’appel aux écologestes ; recycler, fournir son sac d’épicerie, compostage et covoiturage en sont des exemples. S’il a fallu « commencer quelque part », n’est-il pas plus que temps que les actions viennent du gouvernement ? Qu’un principe pollueur/payeur coercitif soit appliqué. Que celui-ci adopte des lois audacieuses, qu’il se dote de moyens pertinents pour les faire respecter et qu’il assume une mise en place d’une transition en y injectant les fonds nécessaires ?
Afin de répondre à ces questions, il y a place sur l’échiquier politique pour un nouveau parti politique au Québec. Un parti avec la fierté de ses ambitions, qui saura construire un Québec proactif et indépendant. Un pays propre et bien en vue. Un leader international en matière d’environnement.
Il m’apparaît donc plus que nécessaire qu’un gouvernement, favorisant un changement clair de paradigme, le fasse en prenant des décisions cohérentes avec des élus compétents qui sauront être au service de la collectivité et qui pourront mettre à profit leurs expériences politiques pour ainsi appliquer une pression à l’ensemble des partis. Le tout favorisant le travail dans la bonne direction.
En terminant, je considère que Martine Ouellet possède les qualités et les compétences nécessaires pour diriger un tel parti. Un parti aux orientations claires, aux décisions pertinentes et aux actions cohérentes.
Benoit St-Hilaire
Enseignant
Porte-parole du groupe citoyen Prospérité sans Pétrole
Conférencier pour le mouvement citoyen Non à une Marée noire dans le Saint-Laurent